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Dark Springs Herald du 6 mai 2015
Maureen S. Roseblind, rédactrice en chef

Sous le titre peu racoleur de cet article, ce cache un véritable fait divers qui a nourri pendant de nombreuses semaines l'imaginaire des plus aguerris de nos concitoyens. Nous vous parlions en première page de notre numéro du 18 mars 2015 de l'engouement suscité par l'affaire du biscuit, une histoire plutôt étrange impliquant le triste sort réservé aux enfants victimes d'un empoisemment durant la soirée d'Halloween 2012.

Le 31 octobre 2012, le service médical de garde assuré par le Docteur Suzan Perkins allait voir débarquer un nombre conséquent d'enfants et d'adolescents pris de maux de ventre sévères. Leur point commun ? Ils avaient tous fréquenté les résidences du quartier de Pineswood sur les hauteurs proches du manoir  de Torn. Le docteur Perkins avait alors conclu à une intoxication particulièrement foudroyante, mais heureusement sans danger pour l'homme. Excepté dans un seul cas.

Madison Rowlins, alors âgée de six ans avait développé de graves complications en réaction à l'ingestion d'un produit ayant déclenché un choc allergique particulièrement violent. Elle n'avait avalé que quelques sucreries de supermarché et deux cookies aux épices. Ces biscuits particulièrement appréciés des enfants dans les jours précédents Halloween avaient eu un succès monstre, sans que personne ne soit capable de remettre un nom, une maison sur l'origine de ces biscuits.

Rebecca Rowlins avait commenté: « Comment peut-on faire ce genre de chose à des enfants ? J'ai peine à le croire... » Autorisée par la mère de l'enfant et les forces de l'ordre, le Docteur Suzan Perkins avait ajouté que la petite Madison avait les mains couvertes d'une poudre couleur abricot, un résidu coloré issu du gâteau incriminé et qui allait non seulement lancé un vent de panique sur notre très chère ville, mais également donner ses premières pistes d'investigation au bureau du Shériff.

C'est cette semaine que les premières conclusions de l'enquête ont été révélées et un suspect arrêté hier dans la matinée. Cassandra Dickinson, institutrice retraitée a avoué tôt dans la soirée avoir empoisonné les cookies avec un dédain qui a surpris le shériff et son adjoint. La poudre constatée sur les mains de la petite Maddy Rowlins se trouvait être le résidu d'un champignon très courant dans la région depuis la mi-septembre.

C'est cette variété non-commestible et particulière qui a été séchée et réduite en poudre avant d'être intégrée à la pâte à biscuits confectionnée par Madame Dickinson. Dans la lignée de ses avoeux, la coupable a été remise à la police du district pour être placée aux arrêts avant un jugement qui interviendra après l'été.

Rebecca et Thomas Rowlins, les parents de Madison ont confirmé avoir porté plainte pour empoisonnement, leur avocat s'exprimera prochainement à ce sujet.

Madison, quant à elle, va bien et elle ne garde aucune séquelle suivant les déclaration du Docteur Perkins. Elle reprendra bientôt le chemin de l'école a confirmé sa mère à la fin de notre entretien.