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En 2012, un incident sans précédent impliquant la délégation d'attributions humaines à des machines à provoquer un scandale sans commune mesure. L'attribution de couloirs de vol de l'aviation militaire a laissé transparaître de graves insuffisances dans les mesures de sécurité encadrant les protocoles de l'intelligence artificielle.

Si une catastrophe fut évitée de peu grâce l'intervention rapide du personnel présent dans la tour de contrôle, une question est restée en suspsend après tout ce temps: comment un programme informatique a-t-il pu se voir attribuer des fonctions nécessitant des capacités de jugement que seul la parfaite conscience des conséquences peut guider ?

Cette affaire a entraîné la promulgation de lois interdisant l'accès à de nombreux secteurs de la sécurité, de l'aviation civile comme militaire mais également des domaines de recherche et développement.

Aujourd'hui, on ne parle plus que d'intelligence virtuelle ou d'assistance numérique pour évoquer une interface très généralement vocale ou écrite avec un programme informatique aux capacités volontairement limitées.