Sous ce titre étrange (qui est aussi celui d'un chapitre d'Etherlings, mais c'est une autre histoire !), se cache l'un des principaux enjeux de Paradis XXIV. Certes, il y a peu voire pas de scènes "spatiales" (ou dissimulées dans la coque des vaisseaux). Mais l'espace reste bien présent. Reprenons le contexte : au XXIVe siècle, la terre a colonisé nombre de planètes, mais l'exploration spatiale continue. Malheureusement, elle est lente : même avec des transports spatiaux plus rapides que la lumière, les missions peuvent prendre des années. L'un des frères de Cid est d’ailleurs l'un de ces valeureux explorateurs. Bientôt, elle devra renoncer à planifier le retour des voyageuses qui courtisent la frange de la galaxie. Les terriens ont trouvé nombre de planètes colonisables, dont certaines peu confortables (les mondes de troisième zone et autres "planètes-poubelles" abordés çà et là) , mais leur population s’accroît et leur besoin de ressource également. Au risque de choquer certains, je ne considère pas forcément ce besoin d'expansion comme une tare de l'humanité. L'une des caractéristiques de la vie est de s'étendre autant que possible, que ce soit la végétation dans une ville abandonnée ou une colonie de moisissure sur du pain mouillé, ou des insectes qui partent fonder de nouvelles ruches ou de nouvelles fourmilières... Au fil de l'évolution, la vie expérimente en créant de nouvelles formes de plus en plus complexes qui sont, dans leur stade ultime, poussées à quitter la surface de la Terre pour se répandre au-delà de la planète bleue. L'homme a toujours gardé au fond de lui un nomadisme originel qui le fait avancer vers l'horizon et au-delà. C'est ce que font les personnages de Paradis, pas toujours de la meilleure façon qu'il soit. Mais même les antagonistes sont avant tout des visionnaires qui se battent pour l'infini. Et c'est l'enjeu capital qui a mené à la création d'un certain ange... mais j'en ai déjà trop dit. Et puis, les humains souffrent de leur solitude. Ils n'ont jamais croisé d'autres vies intelligentes... mais qui dit que des vies intelligentes n'ont pas croisé ces "jeunes loups" ? Il n'est hélas pas possible, sans trahir des éléments de l'intrigue, de révéler le fin mot que l'histoire. Mais il faut se souvenir que je reste profondément, et passionnément marqué par l'influence David Brin, probablement l'un des plus magnifiques auteurs de science-fiction, par sa positivité et sa foi ultime en l'humanité. Je vous laisse sur cette magnifique chanson de la magnifique chanson du groupe VNV Nation, « Atteindre l'étoile la plus lointaine »...
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Si je devais me définir, je dirais que je suis une touche-à-tout qui n'excelle en rien, mais à qui la ténacité tient lieu de talent. Archiviste ascendant geek, je me disperse dans une pléthore d'activités différentes. En plus de l'écriture, je pratique à titre amateur le chant classique, le dessin, l'infographie, la couture, la construction de miniatures et le jeu de rôle - surtout grandeur nature. Fan de SSSF depuis toujours, j'essaye d'écrire ce que je voudrais lire. J'aime les gentlemen en redingotes, les équipages soudés, les méchas et les choses qui volent (bateaux, villes, anges...) J'adore les univers détaillés, les sagas épiques mais qui laissent aussi la place à la petite histoire !
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Terrae incognitae Beatrice Aubeterre, 17.09.2019 à 11h37 J'ai enfin épuisé tous les chapitres écrits aux "origines", me voici arrivée sur des passages rédigés plus récemment. Je prends un grand plaisir à corriger ce nouveau chapitre qui met en vedette notre chère Berry, technicienne informatiq... Lire la suite Les derniers commentaires
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