Pause est essentiellement un chapitre de transition : on se penche sur la dynamique à l'intérieur de l'équipe de Lock - mais de son point de vue, qui ne réflète pas forcément l'entière réalité des choses. Mais on a également l'occasion de se pencher sur les "antagonistes" : la mystérieuse dame asiatique et son sbire, mais surtout l'homme du prologue.

Entrer dans ses pensées, tenter de le comprendre, bâtir pour lui une vision du monde très étrangère à la mienne, sans le juger, donner une vision objective de ses perceptions, de ses buts, de ses rêves, c'est une expérience très intéressante...

Parfois, quand on se glisse dans la peau d'un de ses personnages, on oublie d'être soi. Quand on se relit, plus tard, on trouve un peu étrange, mais pas désagréable de découvrir les pensées d'un enfant de son esprit devenu étranger, étrangement - et délicieusement - exotique...

Et c'est sacrément bon !