Allez, on va dire sous-vêtements au général, sinon, j'exclue les filles et ça ne serait pas paritaire tout ça ! ^^

Lock : caleçon, parce que c'est un type aux goûts très classiques. Je verrais bien quelque chose de bleu marine avec de fines rayures grises. (Depuis qu'il s'est retrouvé dans ce placard en caleçon, il a tendance à être très attentif à l'état et la qualité de ses sous-vêtements).

Cid : j'ai eu l’occasion de parler des sous-vêtements de Cid dans une nouvelle humoristique, Shopping entre filles, façon ISO (qui sera publiée ici dès que le chapitre concerné sera en ligne...) Cid porte les sous-vêtements standards fourni avec l'uniforme de l'ISO ; donc ça n'a rien de bien affriolant. Et le reste du temps, je pense qu'elle suit les avis de sa mère : des sous-vêtments classe, mais pas vraiment... sexy.

Rag : slip, dans des matières conçues pour causer le moins de gêne possible pour les mouvements. Le résultat est très probablement involontairement sexy. Même même un sac à patate serait sexy sur Rag... non ? ^^

Berry : comme on le sait aussi à travers Shopping entre filles, façon ISO, Berry ne porte que des vêtements en fibre naturelle produite dans des conditions équitables. Mais je pense qu'elle s’arrange pour que ce soit tout de même assez sexy, dans un style un epu vintage, ou roots.

Jerem : caleçons. Classiques, unis. Et rouge, parfois. Après tout, c'est sa couleur préférée, alors il la porte mais fait en sorte que ça ne se voit pas.

Becka : je en vais pas dire qu'elle n'en porte pas – ce ne serait pas vrai, mais elle n'est pas très portée sur la lingerie. Et justement, les caleçons, ce n'est pas si mal... Parce qu'une fois qu'on ôté ses vêtements, c'est plus décent pour traîner avec.

Mirella : des petits culottes roses, violets, fuchsia, avec des étoiles argentées... Elle a toute une collection de sous-vêtements colorés que les membres mâles de l’équipage essaient de ne pas trop regarder les jours de lessive parce que ce sont des gentlemen (oui, même Josse à sa façon...)

Josse : caleçons, avec des impressions extravagantes : style écailles de crocodile, ciel étoilé... Ou peut-être phrases d'un humour douteux, du style : « Ma tête est dans l'espace, devinez où est le reste... »

Garry : quand il ne traîne pas nu dans son appart (un futur épisode... hum...), il porte des slips très désignés, voire provoquant. Style maillage argenté, pour aller avec tout le reste...

Lock ne consommera jamais ce genre de chose ! Il consomme des quantités inavouables de café noir, serré, sans sucre.

Berry préfère le thé, de préférence du thé blanc, issu de la culture biologique et sans modification génétique des souches. Sans sucre, bien évidemment. Mais elle n’est pas contre un chocolat chaud de temps en temps !

Cid a un goût prononcé pour le café noir, serré, sucré, aromatisé à la cardamome, mais peut se laisser tenter par une tasse de thé, que ce soit sous l’influence de Berry ou celle de sa mère dont c'est la boisson préférée.

Rag ne boit ni chocolat ni thé ni chocolat, mais du Tesseko, une boisson relativement récente sur Terre : la fève a été découverte sur Gaïa il y a moins d'un siècle. C'est un peu trop fade au goût de la plupart des gens et les alcaloïdes qu'il contient sont vite évacués, mais les gencon ont des sens plus développés et un métabolisme plus sensible à certains alcaloïdes.

Les Moonshiners ne sont pas si difficile : ils ont un stock de café lyophilisé, parce que c'est plus buvable que le thé lyophilisé (beuh…). Cela dit, Josse conserve quelques mélanges de plantes qui sont parait-il souverains contre les gueules de bois. Mirella pourrait à l'occasion se laisser tenter par un chocolat.

Plutôt que de choisir des livres de notre époque (à quelques exceptions près), je préfère parler directement sur leur livre préféré. C'est plut drôle.

Lock : Les cendres des étoiles, de Marek Bentram, qui a été appelé le « Steinbeck » du XXIIe siècle. D'âpres histoires humaines autour de la première conquête spatiale.

Cid : Histoire générale de la Marine spatiale, sous la direction du commandant Mitchell Natchez.

Rag : La critique de la Raison pure de Kent, ou bien deux ouvrages de H.G. Well : l'Ile de Docteur moreau et La Merveilleuse visite, parce que ces ouvrages lui semblent en écho avec sa propre nature, chacun à leur façon. Il en possède des éditions sur papier...

Berry : Petit orignal s'est perdu, de Jean Laflèche. Oui, c'est son livre d'enfance, et alors ? Vous n'avez pas gardé une tendresse pour un livre d'enfance, vous ?

Jeremy : L'Ultime frontière, de Darren Dickson, un roman un peu utopiste sur la conquête spatiale que son père lui lisait quand il était petit.

Becka : Le Ciel Ecarlate de Joanna Parkins... Oui, c'est un livre style « aventure et passion », mais c'est un cadeau de sa grand-mère, quand elle quitté Bossangoa. C'est du moins ce qu'elle dit (elle ne va quand même pas révéler à tout le monde qu'elle est une grande romantique?)

Josse : Techniques de pêche dans les Mangroves, par Bill Yen et Oswe Kuran. Il n'y a pas beaucoup de mangroves dans l'espace, certes, mais c’est une lecture reposante.

Mirella : Les Hauteurs d'Elysium, de Salek Pamazi, un best-seller sur la vie de la Jet Set. Il n'y a pas de mal, une jeune fille peut toujours rêver, non ?

Garry : Génie génétique – cours de niveau I – Eh oui, Garry se perfectionne dans sa matière de prédilection...

A ton pire cauchemar ! ^^

Non, je plaisante.

Lock est tout de même quelqu'un de bien organisé : avant tout entretien, il aura déjà potassé de CV et demandé à Berry de farfouiller pour combler les vides.

Sans doute regardera-t-il le postulant droit dans les yeux en lui demandant deux ou trois précisions, puis lui dira de prendre ses affaires et de se mettre immédiatement au travail, en attendant de voir comment il se débrouille....

Parce qu’entre nous, c’est là que Lock vérifie la qualité des gens : dans le feu de l’action, pas sur la foi d’un échange de questions-réponses.

Paradoxalement... je dirais que c’est Lock, si un jour on lui met trop de bâtons dans les roues ou qu'il estime ne plus faire son travail de façon satisfaisante.

Cid a bien trop le sens du devoir pour quitter (et puis, ça ferait plaisir à son père), Rag n'a pas vraiment de perspective hors de l'ISO, Berry est tenue par le financement par l'ISO de son implant.

Généralement, on ne confie pas une équipe à l'un de ses anciens membres, mais il arrive cependant qu'il y ait des exceptions. Dans ce cas, son successeur serait probablement Cid, même si elle n'y aspire pas vraiment et qu'en dépit de ses indéniables qualités, elle doit apprendre à être un peu moins rigide.

Tout le monde pense (sauf lui probablement) que Rag pourrait faire un officier parfait à terme, mais étant genhum, il est peu probable qu'il pourra un jour monter en grade.

Ils sont noirs (désolée ^^), avec des parements blancs et le symbole de l'ISO (une balance dont le fléau est une épée).

Mouarf...
Disons, Rag et Cid, parce qu’avant le départ, ils auront fait des essais très précis sur les forces et les faiblesses de chacun, le rythme à prendre, etc. et qu'ils sont physiquement très performants. Lock trouverait cela ridicule et y mettrait de la mauvaise volonté, et Berry se fatiguerait trop vite par excès d'enthousiasme.

Berry détestait l'école ; elle s'ennuyait ferme (je compatis, Berry...) , comprenait tout trop vite, aimait montrer qu'elle en savait plus que l'enseignant ou faisait tout à fait autre chose pendant les cours, tout en obtenant excellents résultats ; de toute façon, comme elle se trouvait toujours en transit entre une partie de sa famille et une autre, ses parents ont vite abandonner l'idée d'une scolarité classique au profit d'un enseignement à distance.

Cid et Rag étaient des élèves plus qu'investis dans leur formation respective. Jerem était un élève placide, Lock était un peu rebelle et forte tête, mais comprenait la nécessité. Becka suivait des cours à distance tout en travaillant à mi-temps à la casse du coin. Josse faisait l'école buissonnière deux jours sur trois et dormait le reste du temps. Mirella n'a sans doute jamais été réellement scolarisée. Quant à Garry, qui a grandi sur une « planète dépotoir » dans une sorte d'institut pour orphelins indésirables, il se montrait très brillant mais n'a jamais obtenu le retour qu'il pensait avoir pour ses talents.

Par volontairement. Si, bien entendu, on n'escompte la propension de Mirella à se planquer dans les parties les plus discrètes du vaisseau quand il y a une corvée à remplir, ou ceux que Josse trouve pour faire la sieste tranquille. De quoi mettre les nerfs de Jerem à bout quand il cherche l'un ou l'autre.

Jerem n'en a jamais fait. Becka s'est retrouvé une ou deux fois raflée à ses débuts dans les équipes techniques de son ancien consortium (les mécaniciens de choc ont tendance à être un peu trop remuants pour les bars locaux...) Mirella a réussi à toujours passer entre les mailles du filet quand elle était runner et Josse... c'est difficile à dire. Quand on lui demande, il noie toujours le poisson...

Leur « chez-eux » est véritablement le Moonshine Runner. Jerem a situé son adresse fixe chez ses parents qui se trouvent toujours sur Mars à Canal City. Becka a gardé le pied à terre à New York qu'elle partageait avec Cristal, mais elle le loue depuis des années ; elle a encore de la famille en Afrique mais ne l'a pas vue depuis bien longtemps. Mirella n'a aucune attache et Josse se considère toujours comme un citoyen de Neap mais n'a plus d'attaches lui non plus.

Tout séjour sur une planète – quelle qu'elle soit – fait figure d'escale , même au spatioport de Vancouver où il doivent justifier d'un aterrissage tous les deux mois pour pouvoir conserver leur emplacement.

Pour la cuisine, ils s'efforcent de prendre leur repas en commun autant que possible, mais leurs repas se limitent à des rations toute prêtes qu'ils passent au micro-onde. Parfois, lors des escales, il arrive que Josse leur prépare quelque chose d'exotique mais avec un succès souvent mitigé. En cas d’urgence, Becka est capable de faire la cuisine mais elle a bien d'autres choses à faire.

Pour la vaisselle, tout le monde et personne, chacun met ses couverts dans le sanisateur de bord. C’est là d’ailleurs qu’ils les récupèrent – pourquoi s’embêter à ranger ?

Si Josse ronflait, il ne parviendrait pas à faire la sieste tranquille dans les coins le plus discrets du Moonshine... Jerem et Becka ronflent un peu sans doute, à l'occasion, comme tout le monde. Mais même si elle refuse de l'admettre, c'est sans doute Mirella qui ronfle le plus. De toute façon, vu qu'ils ont chacun leur cabine, ce n'est pas bien grave !

Sur Gaïa, je pense ! Il s'agit d'une planète tempérée, à la nature florissante, qui est composée en grande partie de parcs naturels et de zones de culture raisonnée, et pour l'autre partie de zones d’entraînement en pleine nature pour les militaires.

Les innovations scientifiques et les modifications sociales ont fait naître de nouveaux mots, de nouvelles expressions... Avec la colonisation extra-solaire, l'apparition de nouvelles communautés, on peu considérer que de nouveaux argots, sabirs, dialectes sont nés, mais pas réellement de nouvelles langues.

Cela peut arriver : les membres de la Marine Spatiale, des Forces Armées Planétaires ou les membres des agences de l'Intermonde peuvent à l'occasion avoir à neutraliser des individus qui se sont livrés à de graves exactions, mais seulement quand les vaisseaux sont en vitesse infra-munique – c'est à dire globalement à l'intérieur des systèmes. Mais c'est quand même assez rare.