... de bal ? Cela pourrait être le cas, dans un univers tel que celui du Premier Cercle. Mais non, il s'agit juste d'un carnet à spirale, à petits carreaux, avec une couverture noire décorée de rameaux de cerisiers blanc et rouge, dans un style un peu japonisant. Il porte le numéro 3.

Pourquoi ce luxe de détails ? Parce qu'encore une fois, le petit carnet (ou un de ses prédécesseurs) a sauvé mon inspiration tombée au niveau zéro. J'ai déjà parlé de mes tics d'écrivain : le papier, les stylos aux couleurs "girlie"... C'est un mélange entre la méthode (l'écriture manuelle qui me sauve de l'ennui et me permet de laisser libre court à mon inspiration, où que je sois...) et une certaine forme de superstition.

Il a suffi que sur quelques lignes rédigée en rose ou cyan Lahor Gallian emprunte un chemin vers un promontoire, que Lassair athalin se fasse mousser en société et qu'Aldan Burn bouquine assis sur un coussiège à la caserne de Korind pour que le monde reprenne lentement vie, et que cette vie se transpose au clavier - ce même clavier avec lequel je n'arrivais même plus à bloguer.

Pour le mot "coussiège", ne vous inquiétez pas... Dans le récit, j'y ai renoncé, alors je me fais une joie de l'employer ici !