Après la publication un peu épique de juillet (effectuée, je le rappelle, sur un banc, dans le vent, entre les gouttes de pluie, grâce au wifi de la mairie d'une petite ville balnéaire), j'ai le sentiment de caler un peu. Cet épisode 5 a été maudit... (et pourtant, ce n'était pas l'épisode 13 !). C'est toujours la même chose, depuis mes années d'étude jusqu'à présent : dès que je fournis beaucoup d'efforts sur quelque chose, j'ai un mal fou à redémarrer. Enfin, sur la même chose - je serais malhonnête de prétexter une panne générale. Elle est juste ciblée.
Peut-être est-ce la nature du prologue. Un sujet qui me touche un peu trop (même s'il est ici porté à son paroxysme). Jusqu'à quel point les adultes ont-il le droit d'intervenir pour remettre un enfant différent "dans le rang" ? Contre quelles différences est-il normal de s'élever ? Nos institutions bannissent heureusement les châtiments physiques, mais pas les brimades et les humiliations. Encore une fois, je me refuse à porter un message, mais cependant, nous ne pouvons nous empêcher, à notre corps défendant, de mettre de nos expériences dans ce que nous écrivons.
Je crains aussi qu'un début aussi sinistre n'indispose. Personnellement, il m'indispose, je l'avoue, mais il est nécessaire, si je ne veux occulter aucune partie de l'histoire que je mets en place.
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Si je devais me définir, je dirais que je suis une touche-à-tout qui n'excelle en rien, mais à qui la ténacité tient lieu de talent. Archiviste ascendant geek, je me disperse dans une pléthore d'activités différentes. En plus de l'écriture, je pratique à titre amateur le chant classique, le dessin, l'infographie, la couture, la construction de miniatures et le jeu de rôle - surtout grandeur nature. Fan de SSSF depuis toujours, j'essaye d'écrire ce que je voudrais lire. J'aime les gentlemen en redingotes, les équipages soudés, les méchas et les choses qui volent (bateaux, villes, anges...) J'adore les univers détaillés, les sagas épiques mais qui laissent aussi la place à la petite histoire !
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Les cinq phases du deuil
Beatrice Aubeterre, 12.08.2020 à 15h58
Je préfère prévenir tout de suite, ce billet ne sera pas des plus joyeux, mais il reflète des évènements qui affectent mes deux récits en cours, Une Symphonie chorale et La Nef blanche. Dans les deux cas, un personnage décède et laisse l...
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