La question de Juillet nous demande d’expliquer à quel genre appartient notre fiction, au-delà de la classification adoptée sur l’Allée.

Pendant longtemps, j’avoue que je n’ai pas vraiment su où classer le Premier Cercle : comme l’histoire se déroulait dans un univers a priori différent du nôtre, il pouvait être qualifié de fantasy, une fantasy certes plus « regency/second empire » que médiévale, un peu du C.S. Forester ou du Alexander Kent mâtiné parfois de Jane Austen dans un univers secondaire... Mais il y avait cependant ce côté « technique » et rationnel qui semblait nuancer cette possibilité.

Par jeu, j’avais décidé de le classer dans un genre unique en soi : le « cristalpunk », parce que c’était un peu du steampunk sans vapeur... ;) mais avec des cristaux.

Cependant, si je me penche sur la nature même du monde, et sans trop spoiler, la « Terre » de Tramonde n’existe pas dans une autre réalité que la nôtre. Elle se situe même dans notre futur. Néanmoins, la qualifier de « science-fiction » pourrait donner une image qui ne correspond pas du tout à ce que le lecteur va trouver.

Donc, à l’instar de la Romance de Ténébreuse de Marion Zimmer Bradley, des Dragons de Pern d’Anne McCaffrey, ou encore des Chroniques de Majipoor de Robert Silverberg, je pourrais qualifier le récit de « science-fantasy », ou plus précisément de « planet romance » ou « planet opera » : une histoire qui se déroule sur une planète particulière, et qui fait découvrir à travers le récit ses paysages, sa population, sa culture, ses règles propres, ses caractéristiques étranges ou mystérieuses, tout en gardant un certain rationalisme scientifique.

Ce qui semble bien convenir, au final !