Après un prologue énigmatique, ce chapitre donne les premiers éléments du patchwork que représente Sublimation. La seconde partie se trouvait à l'origine bien plus loin dans le récit, mais il m'a semblé qu'elle complétait assez bien, au final, la première (même si elle ne fait rien pour alléger l'ambiance générale de l'ensemble...)

Vous vous demandez sans doute dans quel type d'univers se déroule Sublimation. Nous dirons qu'il s'agit du nôtre, mais avec quelques petites différences : notamment certains organismes d'Etat (vous découvrirez assez vite lesquels) mais aussi des sciences bizarres et des technologies étranges. Certaines appartiennent au domaine de l'imaginaire. D'autres, par contre, sont tout à fait plausibles pour l'époque.

Les "fiacres électriques" notamment. Les miens sont baroques et un peu effrayants, mais il faut quand même savoir qu'en 1900, les voitures électriques étaient bien plus répandues que maintenant ! Il a fallu un certain concours de circonstance (notamment le triomphe du modèle Ford) pour que le moteur à essence s'impose. Et si le gaz et la vapeur sont d'un grand romantisme, il ne faut pas oublier tout de même que la "Fée Electricité" était le symbole de la technologie moderne, notamment lors de l'exposition universelle de Paris en 1900. Pour ceux qui auraient envie de sortir des séries classiques, faites un tour le dimanche soir sur France 3 pour regarder quelques épisodes des Enquêtes de Murdoch, une série canadienne qui met en scène à la fin du XIXe siècle un inspecteur qui emploie les méthodes scientifiques les plus avancée de son époque pour aboutir à des résultats dignes des "Experts". Il est souvent étonnant de découvrir l'ancienneté - bien documentée - de certaines d'entre elles !

Mais pour revenir à notre série, elle ne prétend à une aucune réalité historique ! C'est cependant toujours un plaisir de jouer avec ces notions... J'aime à décrire son univers comme "fantastique et légèrement uchronique". Jusqu'à quel point ? Je vous laisse le découvrir par vous mêmes !