Si votre/vos personnages devaient fêter Noël, ce serait comment (familial, entre amis, en solitaire, etc...) ? Et quel cadeau lui/leur ferait plaisir ?
C’est Noël en France et en Angleterre ! Des deux côtés de la Manche, les héros de Sublimation célèbrent les fêtes... ou pas. Du côté britannique ! Le docteur Bayler ne s’intéresse pas aux fêtes : sa religion, c’est la Science ! Le 25 décembre est pour lui un jour comme les autres. Il accorde cependant leur journée à ses assistants, plus par respect pour eux que pour l’occasion en soi. Cela ne change pas grand chose pour Brice, qui n’a, semble-t-il, aucune attache : il passe son temps dans les dépendances, où il travaille à un quelconque bricolage. Emilia, quand à elle, conserve un souvenir ému des Noël fêtés dans les garnisons avec son père. Pour cette raison, elle se verrait mal fuir cette célébration, même si elle prétend garder une certaine distance cynique - et un peu de culpabilité compte tenu de ses activités habituelles, assez loin de tout esprit de Noël, il faut le dire ! Elle accepte donc l’invitation traditionnelle du « Cercle des Dames Charitables », qui organise chaque année un réveillon pour les déshérités de Londres et sont toujours à la recherche de bénévoles pour les aider, et qui s'échangent des petits travaux de broderies et autres menus présents symboliques. Mais son cadeau à elle, c'est sa présence qui répare un peu sa conscience mise à mal par son rôle auprès du docteur. Le lendemain, elle ramène par principe un petit quelque chose à sa "maisonnée", généralement une boîte de thé, que le docteur accepte de bonne grâce. Transportons-nous à la garnison d’Eilean Marbh. Le major Forsythe possède à la fois un bon cœur et de profondes convictions chrétienne : il tient à faire régner même en ces lieux gris et froid l’esprit de Noël. Son épouse Maggie semble revivre en cette période : elle organise un traditionnel dîner de réveillon qui réunit les officiers. De petits cadeaux simples (mouchoirs, blagues à tabac et autres petits effets...) sont alors échangés. La présence de leur fille Juliet donne une aura tout particulière à la période pour ces hommes si loin de leur famille. L’ordinaire des troupes est plus élaboré qu’à l’accoutumée et même celui des « créatures », sur exigence du major - même si la plupart des gens ne voient pas l’intérêt de la chose. Sauf quand le temps est trop mauvais, un aumônier vient faire une célébration sur l’île retirée... Un lien ténu avec le monde « normal » et ses valeurs. Et en France, pendant ce temps ? Le capitaine Borée, le très discret chef du bureau des Affaires hermétiques, reprend sa véritable identité pour aller passer les fêtes dans sa famille, retrouvant sa femme et ses enfants pour l’occasion. Bien qu’agnostique (dans le sens où il est ouvert à tout sans véritablement adhérer à rien, compte-tenu de son travail), il accompagne les siens à la messe de Noël et réveillonne avec eux, loin de toutes ces affaires bizarres qui attendent sur son bureau ! Ces quelques jours de paix sont pour lui le plus beau présent. Le comte d’Harmont laisse, quant à lui, libre cours à son goût pour l’étude des différentes traditions locales et l’aspect syncrétique des croyances populaires. Il affectionne particulièrement les Noël dans les petits villages où ses tenues voyantes et colorées surprennent et font jaser. Parmi ses nombreux amis, il trouve toujours quelqu’un pour l’inviter, sachant qu’il n’arrive jamais les mains vides et qu’il prévoit de grandes largesses autant pour ses hôtes que pour les villageois. Il fait partie des gens qui préfèrent toujours offrir que recevoir. A son retour sur Paris, Henri le taquine toujours en lui offrant le cadeau le plus inutile possible - au point que le comte commence à en avoir une petite collection dans un coin qu’il conserve par amusement. Il lui offre en retour, invariablement et par amusement, des figurines antiques représentant un certain dieu grec... Puisque nous parlons de notre journaliste, il n’a généralement aucun projet établi - à part celui de ne SURTOUT pas passer les fêtes dans sa famille où l’on applique à fêter un Noël traditionnel qui n’a pourtant aucun sens dans le clan. S’il reçoit une autre invitation - parfois par l’intermédiaire de Léo, dont la présence est toujours très prisée dans différents cercles de la bonne société, voire par le comte ou une autre de ses connaissances - il s’y rend de bonne grâce. Connaissant le goût de son frère pour l’art, il lui offre toujours une pièce spéciale... mais Henri a toujours eu un côté... farceur et avant-gardiste, et Léo reste souvent perplexe face à ses choix. Le poète, de son côté, tente justement de l’ouvrir à une vision plus traditionnelle des choses en lui offrant des œuvres d’art ou des recueils de littérature ; même s’il est sincèrement touché, Henri a tendance à les entasser à Ambrosia et les y oublier. Hermine fête à sa façon de solstice d’hiver, c’est à dire par une chasse nocturne. Il est hors de question qu’elle se joigne au reste de la famille pour les célébrations habituelles. Mais Léo n’aime pas l’idée de la savoir seule et s’arrange toujours pour lui rendre visite le 25 décembre, en lui apportant quelque chose qu’elle aimera sûrement : une arme, une pièce de cuir... Il fait toujours un bref passage par la maison familiale et persuade même Henri de l’accompagner, même si cela se termine rarement bien entre le plus jeune de la fratrie et leur père. Les fêtes de famille sont rarement de tout repos, de toute façon ! Les Commentaires (Commenter)
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Si je devais me définir, je dirais que je suis une touche-à-tout qui n'excelle en rien, mais à qui la ténacité tient lieu de talent. Archiviste ascendant geek, je me disperse dans une pléthore d'activités différentes. En plus de l'écriture, je pratique à titre amateur le chant classique, le dessin, l'infographie, la couture, la construction de miniatures et le jeu de rôle - surtout grandeur nature. Fan de SSSF depuis toujours, j'essaye d'écrire ce que je voudrais lire. J'aime les gentlemen en redingotes, les équipages soudés, les méchas et les choses qui volent (bateaux, villes, anges...) J'adore les univers détaillés, les sagas épiques mais qui laissent aussi la place à la petite histoire !
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